Petit tour au lac Baïkal et voyage en transsibérien
- leptitourdejoetade
- 30 nov. 2017
- 2 min de lecture
Dernier passage de frontière et pas des moindres puisque nous terminons ce périple par une traversée de la grande Russie ! Finalement, et comme d'habitude, la demande de VISA et le passage de frontière se font très facilement... Ne reste plus qu'à parcourir les quelques 6000 km pour rallier Moscou ! Avant de s'attaquer au gros du trajet, on se pose une petite semaine à Irkoustk après une nuit d'échauffement dans le transsibérien depuis Oulan-Oude.
Irkoutsk est, avec ses 600 000 habitants, considérée comme une petite ville en Russie. Ceci dit, après 2 mois passés dans les steppes mongoles, on ne voit pas la chose du même point de vue ! Le centre ville est assez agréable et joli (surtout sous la neige !). On peut observer beaucoup de isbas, les maisons traditionnelles tout en bois. Les -20 degrés à notre arrivée de bon matin ont piqué un peu mais on a vite compris l'intérêt de quelques shots de vodka, bien aidés par notre cher coupain Gillou que l'on a retrouvé pour l'espace d'une soirée.
Cette ville est un stop pour beaucoup de voyageur-euse-s sur le transsibérien car c'est la porte d'accès au fameux lac Baïkal (qui constitue la plus grande réserve d'eau douce à la surface de la Terre !). Nous nous offrons donc 3 jours sur l'île d'Olkhon au milieu du lac, histoire de perdre encore quelques degrés. Le lac n'est pas encore gelé mais les bords commencent tout de même à blanchir. D'ici quelques semaines, les camions seront capables de traverser la lac en roulant sur la glace ! Bon il y a des accidents mais le plus souvent ça passe.
Ensuite c'est enfin l'heure du transsibérien... Rien que prononcer le nom ça nous fait frissonner (une des rares choses programmée avant le départ!) Au programme, 3 jours et demi de train pour 5200km de rails et... 5 fuseaux horaires ! Et oui, chaque jour on gagne 1h et demie. Le temps paraît élastique, on ne sait plus trop où l'on est et sur quelle heure se caler durant la journée, c'est un peu comme si la vie à l'extérieure du train ralentissait. Pour simplifier la chose et éviter tout malentendu, tous les trains et les gares de Russie sont réglés à l'heure de Moscou. Notre wagon comporte une grosse cinquantaine de couchettes qui sont organisées par groupes de 6. Plusieurs fois durant le trajet nous changerons de compagnons de route. Nous rencontrerons ainsi Vladimir, Sasha et sa copine, Ivan (qui fera bien attention à ce qu'on ne loupe pas le train à chaque arrêt !), Vladimir (le seul à parler avec quelques mots d'anglais!), Vadim... De l'autre côté de la fenêtre, la Sibérie et ses pins enneigés défile pendant 3 jours sous nos yeux... Spectacle magique et hypnotisant.
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